Témoignages de couples
Deux couples présentent leur témoignage et l’orientation de leur vie chrétienne. En premier lieu, Annaël et Jean, jeunes mariés originaires de Loire Atlantique, ont raconté leur itinéraire de foi, d’amour, d’engagement chrétien et social. Ils ont exprimé l’importance de l’éducation reçue dans leur milieu familial respectif, puis de leur engagement dans les mouvements (scouts, focolari), ainsi qu’en paroisse, avec une insistance sur la vie de prière, les retraites et pèlerinages. Leurs lieux de ressourcement : la communauté du Chemin Neuf, le Foyer de Charité de Tressaint…
Leur ont succédé au micro Yannick et Dominique, mariés depuis 20 ans (4 enfants). Leur engagement dans le mariage chrétien a fait l’objet d’un choix de vie qui n’allait pas tout seul au départ, pas plus que l’option pour une vie frugale, loin des canons de la société de consommation. Leur couple se ressource notamment dans la prière et dans le mouvement des Équipes Notre-Dame, dont ils ont adopté notamment le « devoir de s’asseoir », c’est-à-dire le fait de dialoguer régulièrement en couple. Ils sont actuellement les hôtes du presbytère de Bégard, où Dominique assure le secrétariat et l’accueil de la paroisse de Belle-Isle-Bégard ; leur vie familiale est parfois bousculée par l’accueil de jeunes en difficulté.
Mgr Moutel a salué ces couples qui « se sont laissé conduire par l’Esprit Saint », sachant que leur désir d’aller vers les gens, « d’entrer en conversation, est la marque de fabrique de la foi chrétienne qui pousse à entrer en alliance. »
L’évêque en dialogue
L’autre partie de la soirée a consisté à réfléchir en groupes sur des questions à poser à l’évêque, au sujet de la vie chrétienne, de celle de l’Église, de la paroisse, du diocèse…
Les groupes ont mentionné une certaine inquiétude face aux difficultés à partager, proposer, vivre sa foi dans un contexte peu favorable. Ils ont posé des questions sur l’évolution de l’attitude de l’Église vis-à-vis des divorcés remariés, sur l’avenir de nos relais paroissiaux, sur la place de femmes dans l’institution, ou encore sur la surcharge de travail de nos prêtres et évêques, ainsi que sur l’adaptation de l’Église à la communication moderne (médias, réseaux sociaux). Bref, des questions qui dénotent la grande ampleur des questionnements, leur variété, leur profondeur.
Mgr Moutel ne pouvait apporter de réponses précises à toutes ces questions, mais il a proposé des pistes pour aller plus loin dans la réflexion, sachant qu’en ce qui concerne les familles il faudra attendre les décisions du synode en cours. (photos J.P. et Régine Chardonnet).